L'Organisation pour bâtir le Togo dans l'unité et la solidarité (OBUTS), parti de l'ex-premier ministre Messan Agbéyomé Kodjo, vient de faire des propositions qui sont, selon elle, nécessaires pour assurer la transparence et la régularité des élections présidentielles de 2010. Rappelons que Messan Agbéyomé Kodjo avait été arrêté et écroué à la prison de Kara sous l'inculpation de malversations financières dans sa gestion du port autonome de Lomé. Il est grâcié par le président Faure Gnassingbé, après 9 mois de détention.
Dans un communiqué dont une copie est parvenue ce mercredi au correspondant local de Xinhua à Lomé, le bureau exécutif du parti de Messan Agbéyomé Kodjo souhaite que le prochain scrutin soit uninominal à deux tours et que les corps habillés - à savoir les militaires, les gendarmes, les gardiens de surveillance du territoire, les policiers, les sapeurs-pompiers et les populations civiles - votent ensemble.
L'OBUTS s'oppose à l'ouverture de bureaux de vote dans les ministères, les bureaux de préfectures, les camps militaires, de sécurité et de défense, les habitations et dans les lieux de culte. Les résultats provisoires, suggère-t-elle, peuvent être publiés par tous les moyens.
Le parti de l'ex-premier ministre esquisse le schéma d'une Commission nationale électorale indépendante composée de 15 membres dont 2 nommés par le président de la République, 6 par l'Assemblée nationale, 5 par les formations extraparlementaires ayant investi des candidats au scrutin présidentiel et 2 par les organisations de la société civile.
L'OBUTS de Messan Agbéyomé Kodjo estime enfin que l'âge maximal requis pour briguer le fauteuil présidentiel doit plafonner à 75 ans et que le plus jeune prétendant à la magistrature suprême soit âgé d'au moins 35 ans.
Ancien baron du régime défunt de feu Eyadèma Gnassingbé qui l'avait nommé premier ministre en 1999, Agbéyomé Kodjo a été limogé par ce dernier le 27 juin 2002. Peu avant son limogeage, il avait publié une critique sévère contre le régime qu'il avait contribué à instaurer, avant de prendre la fuite.
Exilé en France, il s'est proclamé opposant au régime et le manifestait par des déclarations acerbes.
Revenu d'exil le 8 avril 2005, soit deux mois après le décès d'Eyadèma, il est arrêté et écroué à la prison de Kara sous l'inculpation d'importantes malversations financières au cours de sa gestion du port autonome de Lomé. Il est libéré après 9 mois de détention à la faveur d'une grâce présidentielle de Faure Gnassingbé.
Source: www.forumtogo.org
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